Comme toutes les marques à la mode, les lunettes Ray-Ban sont contrefaites et vendues à des prix alléchants sur Internet. Depuis quelques jours, des bons plans annonçant d’incroyables réductions se multiplient sur le réseau Facebook. Prix affiché : moins de 20 € !

Cet automne, le prétexte utilisé pour justifier le faux bon plan était le soutien à une œuvre de charité par la vente de lunettes à prix réduit. Aujourd’hui, l’argument des soldes permet d’expliquer les prix attractifs.

Pour Luxottica, maison-mère de la marque Ray-Ban, difficile de lutter efficacement contre ces arnaques qui trouvent souvent leur origine dans des pays éloignés. Protection des produits avec la propriété intellectuelle, enregistrement des marques et des brevets dans le monde, création d'un réseau de contrôle mondial, en collaboration avec les institutions locales spécialisées pour intercepter les produits falsifiés… tout est mis en œuvre pour contrecarrer les plans des faussaires. Une lutte sans relâche, mais qui ne peut être 100% efficace.

Aidez vos clients à repérer les arnaques

C’est donc en premier lieu au consommateur d’être vigilant, de détecter les arnaques et surtout de ne pas acquérir de produits contrefaits. En cas de non-respect de la loi, l’acheteur d’un produit contrefait s’expose à une amende et à de la prison.

Les arnaques ne sont pas toujours simples à repérer, mais un consommateur avisé saura éviter les pièges. Outre le prix, en inadéquation totale avec la qualité et la renommée de la marque, d’autres indices doivent mettre la puce à l’oreille de l’acheteur. Si le logo, les dernières collections, les bonnes références sont bien affichées sur le site, d’autres éléments doivent alerter. Ainsi, il n’est pas rare de trouver des mots en anglais ou en italien au milieu du texte français, mais aussi des fautes d’orthographe, de syntaxe ou de conjugaison. Souvent, le protocole de paiement sécurisé n’est pas respecté. Sans cadenas ou sans https, l’url du site doit susciter de la méfiance au risque d’un piratage des données bancaires. Enfin, les mentions légales qui stipulent la raison sociale, la forme juridique, l’adresse… de l’établissement sont absentes ou alors fantaisistes.

La vigilance des fabricants et des consommateurs est la meilleure arme pour lutter contre la contrefaçon.