La « France à deux vitesses », c’est fini. Alors que 15 départements étaient en couvre-feu avancé (18 heures au lieu de 20 heures) depuis le 2 janvier, et que 10 autres ont progressivement suivi, Jean Castex a annoncé ce jeudi soir que la mesure s’étendrait à l’entièreté du pays dès ce samedi 16 janvier, et ce pour au moins deux semaines. Pas de 3e confinement pour l’instant, mais ces nouvelles contraintes changent la donne.

En effet, comme nous l’expliquions en début de mois pour ceux d’entre vous qui étaient concernés, le couvre-feu à 18 heures signifie que votre magasin doit être fermé à 18 heures. Pas de dérogation pour les magasins d’optique (ni pour l’optique à domicile) comme cela peut être le cas en période de confinement. La notion de commerce « essentiel » n’entre ici pas en jeu.

S’adapter aux nouvelles règles

« Cette mesure a une efficacité sanitaire », a assuré le Premier ministre ce jeudi, expliquant que la hausse des nouveaux cas dans les départements concernés depuis début janvier est 2 à 3 fois plus faible que dans les autres. Si cette avancée du couvre-feu à 18 heures a un effet positif sur l’évolution épidémique, elle n’est donc pas sans conséquence pour vous. Les dernières heures d’ouverture en magasin sont généralement les plus animées, et il va falloir s’adapter.

Ceux pour qui ce n’est pas encore le cas, ouvrir sur un jour habituel de fermeture ou dans l’heure du midi apparaissent comme des solutions compensatoires. La seconde serait même un véritable service pour les porteurs travaillant la journée et qui ne pourront plus se dire « je passerai chez mon opticien après le boulot ». La pause déjeuner pourra alors y être consacrée.

Enfin, il est bon de noter que le couvre-feu n’empêche pas la présence sur le lieu de travail. Une fois votre journée avec les clients bouclée à 18 heures, vous pouvez rester en magasin pour tout le reste (administratif, montages, etc.). Sans oublier de vous munir de votre attestation pour ensuite rentrer chez vous.

Enfin, Jean Castex n'a pas exclu la possibilité d'un 3e confinement « si nous constatons une forte dégradation de la situation épidémique dans les prochains jours ».