Le 39e congrès des audioprothésistes s’est déroulé en présence des principaux représentants des candidats à l’élection présidentielle : le sénateur Alain Milon pour François Fillon, le professeur Alfred Spira pour Benoît Hamon, l’eurodéputée Joëlle Mélin pour Marine le Pen et le professeur Bertrand Baujat pour Emmanuel Macron.

A cette occasion, les différents syndicats de la profession, le Collège National d’Audioprothèse (CNA), le Syndicat national des entreprises de l’audition (Synea), le Syndicat national de l'Audition Mutualiste (Synam) et le Syndicat national des audioprothésistes (Unsaf) ont présenté le premier livre blanc de la profession, intitulé « Déficits auditifs en France ».

Cet ouvrage de 72 pages est une source de réflexion pour « les états généraux de l’audition », prévus en septembre prochain. Son objectif est d’examiner de façon constructive les modalités concrètes d’une amélioration de la prise en charge pour qu’un plus grand nombre de malentendants accèdent à des appareils auditifs.

Ce livre blanc, remis à l’ensemble des équipes de campagne, se divise en 3 parties :

  • déficience auditive : étiologie, épidémiologie et conséquences;
  • le parcours vécu du déficit auditif : place et rôle de l’audioprothésiste;
  • audioprothèses, reste à charge et couverture maladie : leçons européennes

Investir dans les soins auditifs est un enjeu de santé publique mais également économique, a rappelé Laurence Hartmann, économiste de la santé au Conservatoire national des arts et métiers, lors du congrès. « Un euro investi dans les soins auditifs génère 10 euros d’économie pour notre pays », a-t-elle souligné.

Avec Jean de Kervasdoué, économiste de la santé, elle avait déjà en 2016 chiffré à 2,1 milliards d’euros les dépenses qui pourraient être évitées si le taux de 34% d’équipement des malentendants français était porté à son maximum, environ 50% de la population selon le consensus scientifique.

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