Face à l’épidémie de coronavirus qui n’en est qu’à ses débuts en France, le président Emmanuel Macron, dans une allocution télévisée hier soir, jeudi 12 mars, a décrété un état d’urgence exceptionnel. Les mesures prises visent à éviter à la fois d’alourdir le bilan humain de cette crise sanitaire sans précédent et d’éviter un blocage du pays.

Un mécanisme exceptionnel et massif de chômage partiel

Comme nous vous l’avions indiqué en début de semaine, il est impératif de respecter les gestes « barrières » (éviter de se serrer la main et de se faire la bise, tousser dans le pli de son coude ou dans un mouchoir à usage unique, etc.) dans le cadre de votre activité. Pour éviter un blocage économique du pays, le président a demandé aux entreprises de « permettre à leurs salariés de travailler à distance ». Une mesure qui s’accompagne d’un mécanisme de chômage partiel pour « protéger les salariés et les entreprises ». Sans donner plus de précision, Emmanuel Macron a annoncé que « l’Etat prendra en charge l’indemnisation des salariés contraints de rester chez eux ». A l’heure actuelle, selon le ministère du Travail, cette procédure de chômage partiel touche déjà plus de 60 000 salariés.

Fermeture des établissements scolaires : que faire ?

Autre annonce majeure du président : la fermeture dès lundi de tous les établissements scolaires du pays. Se pose alors le problème de la garde des enfants. Le télétravail étant impossible pour la profession d'opticien, les personnes concernées ont alors la possibilité de rester à leur domicile pour garder leurs enfants de moins de 16 ans en étant indemnisées.

Report des cotisations et impôts

Autre décision exceptionnelle : « Toutes les entreprises qui le souhaitent pourront reporter sans justification, sans formalité et sans pénalité le paiement des cotisations et impôts dus en mars. » De la même manière, les échéances qui sont dues dans les prochains jours et prochaines semaines seront suspendues en cas de besoin. Reste à connaître encore les procédures précises.