Malgré le report du congrès annuel de la Fnof, qui devrait avoir lieu en mars prochain, une visioconférence a tout de même été organisée aujourd’hui par le syndicat.

PLFSS 2022, une avancée pour la profession

Le thème de cette réunion, intitulée « Les jours d’après » portait en partie sur les suites de la promulgation du PLFSS 2022 et notamment sur celles de l’article 68 (anciennement article 40).

Pour Alain Gerbel, président de la Fnof, la primo-prescription accordée aux orthoptistes représente une avancée, qualifiée de « révolutionnaire », puisqu’elle met fin au monopole de la prescription des ophtalmologistes.

« On va pouvoir enfin mettre en œuvre la coordination des interventions auprès des patients et du travail entre professionnels de la santé visuelle », a assuré le président du syndicat.

Un enjeu important pour la filière, nécessitant cependant des évolutions : la mise en place de règles professionnelles strictes et une réingénierie du métier.

Refonder la formation des opticiens

Pour la Fnof, il est indispensable que la formation initiale des opticiens évolue sur 3 principes :

  • refonder intégralement un cursus de 3 ans (et ne pas simplement ajouter 1 année de formation aux 2 années du BTS opticien actuel) ;
  • passer le niveau d’exercice à 3 ans ;
  • intégrer des modules de formation communs avec les orthoptistes.

Un pré-projet sur ce sujet, remis aux pouvoirs publics devrait être dévoilé prochainement. En parallèle, Alain Gerbel a insisté sur l’importance pour les opticiens de la formation continue.

La question de l’encadrement des services numériques des Ocam a également été traitée au cours de cette conférence. Un article consacré à cette question sera prochainement publié sur le site d’Acuité.

Nous reviendrons également dans la semaine sur les résultats du sondage mené fin novembre, par la Fnof auprès des opticiens.