Vous êtes plus de 1 200 à avoir participé à notre sondage réalisé sur ces 4 dernières semaines et intitulé : "A l'occasion de la réforme, comptez-vous faire une formation ?". D'après les résultats, plus de 53% d'entre vous souhaitent en effectuer une :

- 31,8% ont décidé de faire une formation
- 21,3% l'envisagent
- 47% ne comptent pas en faire

Ce sondage révèle l'intérêt de la profession pour la pratique de la réfraction, qu'elle peut désormais effectuer pour adapter la prescription des clients de plus de 16 ans sur la base d'une ordonnance de moins de 3 ans. Ce transfert de tâches doit bien entendu s'accompagner des compétences adaptées, et nombre d'opticiens souhaitent ainsi réviser voire perfectionner leurs connaissances.
Parmi les opticiens ne souhaitant pas faire de formation, certains pratiquent déjà quotidiennement la réfraction et n'ont donc pas besoin de se remettre à niveau sur cette pratique. D'autres, notamment les professionnels orientés "créateurs", ne vont pas utiliser leur possibilité de réaliser des examens de vue.

Rappelons que plusieurs enseignes ont déjà émis des règles de "bonnes pratiques" pour la mise en oeuvre de la réforme. Lissac a récemment édicté une charte encadrant les relations entre les opticiens de son réseau et les ophtalmologistes, laquelle fait référence aux formations de l'Académie Georges Lissac et à la "capacité d'analyser la pertinence d'une modification dioptrique". L'enseigne Atol a quant à elle engagé une démarche qualité dans le but d'obtenir une certification ISO 9001 pour les relations opticiens / prescripteurs. Guildivest met également en place une charte visant à assurer aux ophtalmologistes la qualité des examens de vue réalisés par les opticiens de l'ensemble de ses enseignes.

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