Le 43ème salon automobile de Tokyo, qui se tiendra du 22 novembre au 1er décembre prochain, pourrait être l'occasion du lancement d'un nouvel acteur dans la guerre économique que s'apprêtent à se livrer les fabricants de lunettes connectées. La compagnie nippone Nissan y exposera son prototype, sans doute voué à concurrencer celui de Google auprès d'un public d'automobilistes.

Baptisées 3E, celles-ci font l'objet d'une vidéo promotionnelle qui semble emprunter ses codes à la science-fiction, mais qui reste assez évasive sur leurs fonctionnalités futures. Reste que le site autolapresse.ca parle d'un appareil capable de dresser un bilan de l'état de santé du passager, du véhicule, voire même de diffuser photo et vidéos. De son côté, le site Autoplus parle de « lunettes qui devraient rester à l'état de prototype » et qui serviraient surtout à tester les réactions du public pour que Nissan sache dans quel sens orienter ses recherches. Mais il ne s'agit encore que de spéculations...

Si le projet venait à se concrétiser, reste à savoir si les autorités pourraient approuver le port de lunettes connectées au volant. Déjà aux Etats-Unis, les Google Glass divisent sur le sujet. Très récemment, une conductrice s'est vue attribuée la première contravention associée au gadget du géant de l'Internet. Cette américaine conduisait avec ses lunettes connectées sur le nez. Arrêtée originellement pour excès de vitesse, 128 km/h dans un endroit limité à 105 elle a également été verbalisée pour « conduite devant un moniteur visible du conducteur » (lire la suite ici).