Rendre les contrats des assurés plus clairs pour qu’ils soient plus comparables, c’était la promesse d’Emmanuel Macron, lors de sa campagne présidentielle. Son intention : mettre en place 3 contrats types qui seraient imposés aux assureurs et aux mutuelles pour garantir la transparence et faciliter les comparaisons.

Pour répondre à la question de la lisibilité et éviter de se voir imposer de nouvelles règles, les organismes complémentaires (mutuelles, sociétés d’assurance et institutions de prévoyance) ont échangé ces dernières semaines avec la Direction de la Sécurité sociale (DSS) et les cabinets des ministères. « Nous menons un travail avec l’ensemble des complémentaires santé pour présenter nos garanties selon un canevas identique, avec les mêmes libellés et dans le même ordre », nous avait expliqué Thierry Beaudet, président de la Mutualité Française, dans le cadre des Cafés Nile sur le « RAC 0 » en optique, dentaire et audio.

Ces discussions sont sur le point d’aboutir. Les complémentaires ont accepté « de présenter les garanties du contrat dans le même ordre et préciser les remboursements en euros sur une dizaine de postes », a déclaré Maurice Ronat, président de l’Union nationale des organismes d’assurance maladie complémentaire (Unocam), selon nos confrères de l’Opinion.

A l’heure actuelle, certaines garanties sont exprimées en pourcentage du plafond mensuel de la Sécurité sociale (PMSS), notamment les forfaits optiques. De quoi rendre difficile la comparaison des offres.

Les organismes complémentaires pourraient signer cette année un accord de place avec les pouvoirs publics. Celui-ci devrait être instauré d’ici un an. « Il faut que nous soyons prêts à l’automne 2019, pour appliquer cette meilleure lisibilité aux contrats qui seront souscrits en 2020 », ajoute Maurice Ronat.