Mise à jour du 22/04/2022 à 17:40 : Rectificatif de la part d'e-Ophta

Le gérant d’e-Ophta nous a fait savoir que, contrairement à ce qu’indiquait le communiqué du Snof : « cette condamnation ne porte pas sur un exercice illégal de la médecine mais sur l’interdiction aux opticiens de communiquer sur leur capacité à réaliser un examen de vue. D’autant que ces informations ont été relevées sur une version bêta mise en ligne suite à une erreur du webmaster ». Il ajoute que « la société e-Ophta compte bien défendre ce droit inaliénable d’information devant la Cour de justice de l'Union européenne. Car on est un des derniers pays d’Europe à ne pas communiquer sur notre capacité à réaliser des examens de vue. »

Dans l’affaire opposant le Snof et E-Ophta, jugée pour exercice illégal de la médecine, l’avocat de la société avait déposé un pourvoi en cassation suite à la décision de la cour d’appel de Douai en faveur du Snof.

La Cour de cassation a rejeté le pourvoi en cassation et vient valider le jugement rendu en appel le 5 mars 2020.

La Cour confirme donc l’interdiction à la société E-Ophta de faire toute publicité, sur quelque support que ce soit – y compris son site internet - relative à la prescription de lunettes et au dépistage de toute maladie, et la condamne à verser 3 000 euros au SNOF.

« Cette décision est un signal fort pour la profession et pour le SNOF, qui ne cesse d’alerter par ailleurs depuis deux ans sur les dérives observées dans certains centres de santé ophtalmiques. De telles pratiques portent atteintes à la profession médicale et représentent un danger pour la santé visuelle des patients », indique le Snof dans un communiqué.