Les deux finalistes des présidentielles s'intéresseront de près à l'évolution de la profession d'opticien en cas d'élection. C'est en tout cas ce qu'ils promettent dans leur réponse à l'UDO (Union des Opticiens), qui leur a demandé fin mars de prendre position sur l'opportunité de reconnaître une « optométrie à la française », c'est-à-dire sans dépistage ni traitement des pathologies oculaires.

Le futur président sera contre l'optométrie mais s'impliquera dans l'optique

Si, dans leur précédente réponse respective au Snof (Syndicat national des ophtalmologistes de France), Nicolas Sarkozy et François Hollande se sont clairement prononcés contre la possibilité, pour les opticiens, de prescrire des lunettes et des lentilles, ils manifestent cependant, dans leur courrier à l'UDO, leur intérêt pour votre activité. « Nicolas Sarkozy, par la voix de son directeur de campagne, (...) est conscient de devoir faire évoluer la profession d'opticien, pour adapter son champ d'exercice ainsi que sa formation. Pour cela, il convient de s'appuyer d'abord sur le métier socle qui existe déjà, afin de permettre l'acquisition de compétences supplémentaires. Il souhaite approfondir le dialogue avec l'ensemble des acteurs concernés pour (...) améliorer le service aux patients », relaye le syndicat.

L'équipe de François Hollande se serait quant à elle « engagée à recevoir, immédiatement après l'élection du 6 mai, l'UDO pour une réunion de travail afin d'examiner les sujets d'avenir concernant la profession ».

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