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Convention Cnam : et si le ministre de la santé tranchait ?

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Suite des réactions parmi le corps des enseignes sur la probable signature de la Convention nationale de la Cnam par la Fnof (Fédération nationale des opticiens français) et l’Unom (Union nationale des opticiens mutualistes) : cette convention donnerait accès au tiers payant pour les opticiens.

En réponse aux déclarations de certains acteurs de l’optique rapportées ces dernières heures par notre site, (lire la News Convention Cnam : remous chez les enseignes et dans les syndicats) Henry Pierre Saulnier, Président de l’Udo, nous fait savoir : « Nous n’avons pas d’un côté les professionnels de santé, de l’autre ceux du commerce […] La santé est une activité économique, commerciale pour certains de ses aspects. En ce qui concerne l’optique, la réalité de notre activité est bien plus complexe pour se résumer à cette opposition entre technique et commerce et, pour notre part, même si nous prétendons exercer notre métier avec le dynamisme du commerce moderne, nous nous sommes toujours positionnés comme professionnels de santé prêts à assumer toutes les responsabilités qui sont les nôtres en ce domaine ».

Appel à Jean François Mattéi ?
Interrogé par notre rédaction, un responsable d’enseignes affirme : « Nous sommes sous les décisions de deux minorités qui dérapent : un syndicat non représentatif qui, par son attitude risque d’engager toute la profession et quelques décideurs de la Cnam qui décident en vertu d’une idéologie mutualiste et anti-commerciale ». Et d’enchaîner : « Cette affaire est devenue politique, non pas en termes partisans, mais elle appelle une décision supérieure. Pour sortir des conflits de personnes qui nous menacent, il faut monter d’un cran ».
Aussi, ce dirigeant souhaite-t-il que ce dossier soit porté devant Jean François Mattéi, le ministre : « La décision engage toute la profession ; elle ne relève plus de la Cnam mais de la tête de l’exécutif. La profession doit être consultée, elle doit se prononcer et la décision majoritaire qui en ressortira doit être appliquée ».
Pour la plupart des responsables d’enseignes, l’éventuelle signature de ce dossier créé une situation dangereuse : « C’est un recul par rapport à la réalité actuelle », précise-t-on encore.

Écrit par la Rédaction
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