Le mois dernier, la CDO publiait les résultats d'une étude menée avec le cabinet Gallileo Business Consulting sur le tiers payant chez les opticiens indépendants. Ses résultats montre que, si le tiers payant est pratiqué par 93% d'entre eux, il est jugé chronophage, lourd à gérer, avec un impact négatif sur la trésorerie. La CDO a ainsi mis en place des outils pour faciliter son usage chez ses adhérents et leur permettre de faciliter leurs relations avec les complémentaires santé : elle lance TP Zen, une solution de gestion du tiers payant compatible avec les trois principaux logiciels points de vente utilisés par les indépendants.

Un outil exclusif allégeant les charges administratives du tiers payant

TP Zen est un concentrateur technique qui externalise la gestion du tiers payant. Cette solution est interfacée avec les logiciels Irris, Optimum et Winoptics. Elle permet d'alléger aussi les contraintes de trésorerie : avec l'option TP Cash, ses utilisateurs peuvent bénéficier d'avances de fonds sur les sommes en instance de paiement chez les Ocam. Cette solution intègre les fonctionnalités suivantes :
- transmission des dossiers aux organismes payeurs (RO et RC)
- pointage et rapprochement des règlements
- relance automatique des organismes payeurs
- relevé mensuel récapitulatif
- site internet dédié pour un suivi en temps réel
- contact personnalisé pour toutes les demandes

La solution TP Zen est exclusivement proposée aux adhérents de la CDO, pour un prix de 80 euros / mois. L'option TP Cash est facturée en sus, selon un système de commission proportionnelle aux sommes avancées. Le concentrateur est aujourd'hui déployé chez 500 opticiens CDO. Il devrait l'être dans 900 magasins d'ici fin juin.

Un nouvel avantage concurrentiel pour négocier avec les Ocam

Avec ce nouvel outil, la CDO veut doter ses adhérents des mêmes atouts que ceux dont bénéficient les opticiens sous enseigne. "La professionnalisation de la chaîne de traitement du tiers payant est depuis longtemps un avantage concurrentiel des chaînes d'optique pour nouer des partenariats avec des Ocam. Les enseignes sont aujourd'hui surreprésentées dans les réseaux. Or, les indépendants représentent 1 magasin d'optique sur 2 en France", rappelle Fabrice Masson, directeur de la centrale, en "invitant les complémentaires santé à s'interroger sur la pertinence, pour les assurés, de stratégies de conventionnement visant à restreindre l'accès à 50% des magasins français". "Aujourd'hui, nous proposons à nos adhérents les mêmes moyens que les opticiens sous enseigne : un nom (monopticien.com, la vitrine des indépendants sur Internet), un interlocuteur chargé des relations avec les Ocam (Anne-Sophie Defossez), des marques et un service de proximité, et notre concentrateur TP Zen pour gérer les échanges EDI", explique-t-il.