Aujourd'hui, le poids des smartphones est devenu indéniable, de même que le succès significatif des tablettes. Les téléphones portables jouent même « un rôle de compagnon d'achat en point de vente », selon le baromètre du Marketing mobile en France, et notamment pour vos porteurs, à travers la prise en photo d'un produit (25,9%), l'envoi de SMS (18,7%) ou d'une photo à un proche (17,9%) pour avoir son avis.

Pour profiter de cet engouement, la Mobile Marketing Association France (MMAF) préconise de systématiquement intégrer le mobile aux plans marketing à l'instar de l'opticien américain, Warby Parker, qui a su profiter des outils du web et des réseaux sociaux comme Twitter et Facebook, Instagram ou Pinterest, pour s'imposer en moins de trois ans sur un marché très concurrentiel. Grâce à ces moyens modernes, affirme Philippe Dumont, « il faut tisser des liens avec les consommateurs avant, pendant et après l'acte d'achat ».
Mais un autre comportement émerge : le showrooming, qui consiste à se rendre dans un point de vente en dur pour évaluer un produit que le consommateur achètera ensuite sur Internet pour moins cher. D'après Philippe Dumont, il s'agit là d'« un phénomène à prendre en compte », dans la mesure où son impact sur le commerce traditionnel peut se révéler négatif.
Pour mémoire, nous avions déjà évoqué le cas d'un magasin australien en dur qui, pour se défendre des "showroomers", a décidé de faire payer l'entrée aux clients n'ayant rien acheté... (Lire ici : "Pour éviter que ses clients achètent sur Internet, une enseigne australienne facture son entrée 4 euros").

Les résultats du baromètre révèlent enfin que 3 millions de « mobinautes » ont acheté au moins une fois avec leur mobile au cours du dernier trimestre 2013. Ces derniers représentent en France près de 27 millions d'individus, ce qui prouve une réelle audience sur ce canal et un vrai potentiel de marché.