Véritable chantier il y a encore 10 jours, le magasin Lunettes pour tous de Lyon devrait ouvrir ses portes demain, vendredi 10 avril. « La façade sera posée dans la nuit », nous affirme Paul Morlet, fondateur du concept.

Un « laboratoire » visible en vitrine

Installé au 3-5 cours Gambetta dans le quartier populaire de la Guillotière, c’est un espace de vente de 200 m² avec 5 mètres sous plafond et une vitrine de 21 mètres qui sera inauguré. « L’innovation de ce point de vente sera le laboratoire visible depuis la rue. Cela permettra aux porteurs de comprendre ce que nous faisons, nous précise le jeune entrepreneur. Ca rassurera le client en lui démontrant qu’on vend la même chose que les opticiens traditionnels ».

lpt_lyon_avant.png

L'emplacement était auparavant occupé par un fleuriste.

200 à 230 paires par jour

Et près d’un an après l’ouverture dans le quartier des Halles à Paris, l’heure est également au bilan. Paul Morlet affirme vendre entre 200 et 230 paires par jour. « Les chiffres sont assez stables », nous confie-t-il en précisant que « le magasin est déjà à l’équilibre ». « Nous espérons faire aussi bien à Lyon, en couvrant une vaste zone de chalandise allant de Grenoble à Dijon mais aussi Clermont-Ferrand et Valence. Les gens peuvent faire une heure de route sans problème pour venir chez nous », assure-t-il. Mais ce sera certainement un peu plus compliqué qu’en région parisienne : « Les Lyonnais testent moins les nouveaux concepts et sont plus conservateurs ».

25 magasins d’ici 3 ans

Toutefois, Paul Morlet nourrit de grandes ambitions. Après cette seconde ouverture, il compte s’installer dans les plus grandes villes de France. « Nous comptons sur 25 magasins dans les 2 ou 3 ans à venir. Nous ciblerons en priorité Marseille, Toulouse, Bordeaux et Lille. Viendront ensuite Montpellier, Nantes et Strasbourg ». Pour réaliser ses projets, il a d’ailleurs finalisé récemment une levée de fonds dont le montant n’a pas été confirmé. Et le jeune entrepreneur ne veut se fermer aucune porte : « On pense à l’international avec des marchés différents, où les mutuelles sont moins présentes. Je me laisse un peu de temps, mais avec moi les décisions vont vite », s'amuse-t-il.