Réagissant au décret n°2014-1374 du 18 novembre 2014 sur les contrats responsables des Ocam, l’Union des Opticiens (UDO) estime que le texte instaure des contraintes et des propositions difficiles à comprendre pour les Français. Aussi, pour le syndicat, la complexité de la mesure va « renforcer l’attrait pour les plateformes (avec réseaux) des Ocam, qui travaillent sur les services et plus particulièrement les outils de communication auprès du grand public ».

L’UDO craint également « la mise en place d’une politique de soins à deux vitesses avec les propositions des sur-complémentaires » et alerte « sur le risque de voir les remboursements optiques diminuer sans baisse des cotisations des contrats santé ». L’organisation professionnelle craint « une baisse de la qualité des équipements qui pénalisera in fine les Français ». Concernant la prise en charge tous les deux ans, elle pointe du doigt une mesure contraignante qui « ne semblait pas nécessaire », puisque le taux de renouvellement moyen sur notre marché se situe autour des 3 ans.

Enfin, si les six niveaux de prise en charge définis par le Gouvernement ne reflètent pas « la notion de transparence largement souhaitée par tous », l’UDO félicite certaines avancées comme la définition d’une catégorie pour les « verres hypercomplexes » et la mise en place de planchers pour offrir « un équipement basique sans reste à charge pour tous. Déjà certains opticiens proposent des offres commerciales compatibles », souligne le syndicat.