Dans notre news du 08/02/2010, parue sous le titre "Réseaux fermés : les audioprothésistes s'insurgent contre les exigences tarifaires", nous évoquions la position du Saf (Syndicat des audioprothésistes français) à l'encontre "des procédés de positionnement prix" des réseaux fermés mis en place par les complémentaires santé sur ce marché. Et le syndicat de citer l'exemple de Santéclair, qui a lancé en avril 2009 son propre réseau d'audioprothésistes, "avec des prix inférieurs de 40% à 50% aux prix constatés sur le marché".

La réponse de Santéclair ne s'est pas fait attendre. "Le réseau d'audioprothésistes Santéclair n'est pas un réseau fermé, assure la plateforme de soins. Il n'y a aucun quota : tout audioprothésiste acceptant le contrat de partenariat est intégré. Fin janvier 2010, soit moins d'un an après son lancement, il comptabilisait 230 partenaires, soit bien plus que l'objectif initialement envisagé".

De plus, réagissant aux propos du Saf qui voit dans la baisse des prix "une réduction de la qualité de l'appareil ou une réduction de la qualité de la prestation", Santéclair indique que son réseau "repose sur un modèle économique différent où la baisse du prix unitaire est compensée par les volumes, ce qui n'obère en aucune manière la marge globale de l'audioprothésiste et rend un bien meilleur service à la population française".

Et de rappeler que seuls 15% des malentendants sont appareillés en France.

Voir sur ce sujet :
- Réseaux fermés : les audioprothésistes s'insurgent contre les exigences tarifaires

- Complémentaires santé : partenaires ou adversaires ?, avec Marianne Binst (Directrice de Santéclair), Philippe Quique (Directeur Santé d'AG2R), Stéphanie Dangre (Présidente du Casopi) et Yves Guénin (Secrétaire général d'Optic 2000).