Une étude publiée dans la dernière édition du Journal of the American Medical Association explique que des variations de deux gènes peuvent provoquer une aggravation de la DMLA.
Durant 11 ans, l'équipe du Dr. Johanna M. Seddon du Centre Médical de Nouvelle Angleterre a suivi 1 466 personnes de 55 à 80 personnes ayant un début de DMLA. Chez 281 d'entre eux, la maladie a progressé jusqu'à un stade avancé dans les deux yeux, menant à une perte partielle de la vision.

L'analyse des génotypes de ces personnes a montré que deux gènes particuliers étaient liés à cette aggravation. Le risque d'une telle évolution est de 2 à 4 fois plus élevé pour les patients ayant une variation de ces deux gènes.
En novembre 2006, une autre étude avait elle aussi mis en évidence le facteur génétique dans les cas de DMLA.

L'article du JAMA précise également que l'aggravation de la DMLA est liée « à des risques facteurs démographiques et environnementaux, d'où la nécessité de prévenir contre le tabagisme et le surpoids, quelques soient les prédispositions génétiques ».
C'est l'objectif que va poursuivre « Objectif Macula », la grande campagne nationale d'information et de dépistage de la DMLA qui sera mise en place du 11 mai au 25 juin prochains dans 13 villes de France.