Selon un dernier sondage Groupama réalisé par l'Ifop « Les français et l'assurance santé »*, 79% des sondés se disent globalement satisfaits de leur complémentaire santé. Cependant, ils se montrent plus divisés s'agissant de la prise en charge financière des dépenses relatives à l'achat de lunettes ou encore plus de soins dentaires. Plus d'un tiers d'entre eux sont mécontents de la prestation proposée par leur mutuelle dans ces domaines: 34% concernant l'optique et 37% concernant le dentaire.

L'optique toujours en première ligne des renoncements aux soins

Ainsi, 67% des personnes interrogées estiment que l'optique est insuffisamment remboursée par les Ocam. Les catégories les plus mécontentes sont les inactifs (76%), les 35 ans et plus (73%) et les personnes sous contrat individuel (71)%. Une insatisfaction qui amène à un autre constat tout aussi inquiétant : 41% des sondés ont déclaré avoir reporté ou annulé leur achat de lunettes ou de matériel optique pour des raisons budgétaires. Un pourcentage qui monte même à 50% dans la tranche des 35-49 ans.

Réseaux de soins : un critère de choix d'une complémentaire santé

Pour pallier à ce manque financier, parmi les critères déterminants dans le choix de l'assurance santé, on retrouve en premier lieu le prix et la prise en charge de soins non remboursés par la Sécurité sociale. Mais aussi pour 74% des Français, le fait de pouvoir bénéficier d'un réseau de soins partenaires et de ses tarifs négociés devient aujourd'hui décisif. C'est aussi un service qui suscite de l'intérêt pour les assurés (82%) après la rapidité des remboursements (95%) , le tiers payant (94%) et les tarifs préférentiels liés à l'ancienneté du contrat (91%).

Ces chiffres sont cependant à relativiser car rappelons que Groupama s'appuie sur le réseau fermé Seveane comptant 1 780 opticiens partenaires au 1er juillet 2012. Selon le dernier baromètre Deloitte / Harris Interactive sur « Les Français et le système de santé »* rendu public le 4 avril dernier, 27% des sondés estimaient que l'accès à un réseau de professionnels de santé est un critère de choix. « C'est un nouveau rôle qui est attendu pour ces acteurs du système de santé. Aujourd'hui, les complémentaires santé ne sont plus de simples payeurs. Leurs adhérents attendent d'être guidés », commentait alors Jean-François Poletti, associé conseil santé pour le secteur assurance et mutuelles pour le cabinet Deloitte. (Lire notre news du 04/04/2013).

*Un échantillon représentatif de 1001 personnes, âgées de 18 ans et plus, a été interviewé en ligne entre le 22 et le 24 mai.