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Le Parisien revient à son tour sur les ‘achats de solaires' financés par les Ocam

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"Mutuelles : l'arnaque aux lunettes de soleil". Par ce titre racoleur, le quotidien Le Parisien, dans son édition du dimanche 19 juin, revient sur les "combines" pratiquées dans "certains magasins". Le journal assure que "chaque année, avec la complicité d'opticiens, plusieurs milliers de clients s'offrent gratuitement des lunettes de soleil de marque sur le dos des mutuelles".

 

Des mutuelles et des clients complices

La journaliste Aurélie Lebelle revient sur les procès relatifs aux fraudes aux mutuelles engagés par Optical Center contre plusieurs enseignes. Elle interview à ce propos Laurent Lévy, PDG d'Optical Center, qui affirme "avoir fait le ménage" dans ses magasins et annonce le lancement de plusieurs procédures à la rentrée contre des indépendants. Alexandra Duvauchelle, déléguée générale du SynOpe, souligne quant à elle le double jeu des complémentaires santé : "Elles condamnent le système sur le fond mais ferment les yeux. Elles ne peuvent pas porter plainte contre leurs assurés, qui sont complices de la fraude, et préfèrent augmenter leurs tarifs à la rentrée suivante. C'est aux pouvoirs publics d'intervenir" explique-t-elle. Chistian Py, président du Synom, tempère quant à lui le phénomène, estimant que "la fraude est minoritaire" et qu'il faut "raisonner les opticiens" face à "la demande du consommateur qui existera toujours".


Différentes méthodes de fraudes 

La journaliste s'est rendue, munie d'une ordonnance, chez 10 opticiens franciliens (cinq indépendants et cinq sous enseignes) pour demander une "optimisation" de facture visant à faire prendre en charge tout ou partie du prix d'une solaire afocale par une complémentaire santé. Seuls trois points de vente ont refusé catégoriquement un tel "arrangement". Les sept autres ont accepté, sous différentes formes : l'achat "à part" de verres correcteurs qui ne seront pas montés sur la solaire ou une fausse déclaration d'achat de lunettes correctrices.
Dans un encadré, Le Parisien détaille différentes fraudes possibles. Si le client a une ordonnance de moins de 3 ans, il suffit de déclarer un renouvellement d'équipement correcteur à la place des solaires. Autres méthodes possibles : l'établissement de fausses ordonnances ou la facturation de l'achat sur la complémentaire santé d'un proche du client.

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