Dégénérescence Maculaire Liée à l'Age, DMLA. Quatre lettres qui concernent, en France, la vue de plus d'un million de personnes. Avec le vieillissement de la population, cette maladie oculaire tend à s'étendre. 200 000 européens de plus sont ainsi touchés chaque année par la DMLA sur le Vieux Continent. Selon le centre hospitalier national d'ophtalmologie, le nombre de personnes concernées pourrait augmenter de 50% d'ici 2030.

Heureusement, un nouveau traitement possiblement durable aurait été découvert par des chercheurs de l'Université de Caroline du Nord (UNC). Le composé, inhibiteur de MDM2 et activant les protéines p53, s'est avéré très efficace chez la souris. En effet, la p53 déclenche le processus de destruction des vaisseaux sanguins anormaux, responsables de la perte de vision.

Ce remède pourrait devenir la solution optimale dans le combat contre la DMLA à l'avenir. D'abord, parce que contrairement aux soins par radiations, il n'endommage pas l'ADN des personnes atteintes par la forme humide de la maladie. Son autre avantage serait potentiellement temporel : les chercheurs croient possible que la nouvelle méthode de lutte contre la dégénérescence maculaire nécessite d'être renouvelée moins fréquemment que le traitement par injection actuel, qui doit se répéter toutes les 4 à 8 semaines. Ce qui diminuerait également les risques d'infection oculaire et réduirait le coût des soins.

Une bonne nouvelle pour les plus de 75 ans, qui ont, selon l'Institut (américain) national de l'oeil, 30% de chances d'être affectés par la DMLA.